Les hommes et les femmes peuvent être victimes de violences. Toutefois, cette brutalité à l’égard des femmes repose sur une inégalité historique. La violence faites aux femmes est l’élément crucial qui renforce le pouvoir et le contrôle des hommes entrainant un rapport déséquilibré entre les deux sexes. Voici quelques pistes de réflexions féministes pour y mettre fin.
Écouter et soutenir les victimes de violence
Partager son vécu, une histoire douloureuse c’est briser le cycle de violence. Il convient de lui accorder un espace pour être entendue.
Ne pas rejeter la responsabilité sur la victime est important. Nous devons combattre l’idée selon laquelle il incombe aux femmes d’éviter les situations qui pourraient être considérées comme dangereuses ou encore de ne pas provoquer le viol par un accoutrement ou une attitude.
Sensibiliser la nouvelle génération très tôt
Les exemples que nous donnons à la jeune génération façonnent la manière dont elle laissera la place à la liberté, l’égalité ou au respect. Il faudrait entamer tôt des conversations sur les rôles des hommes et des femmes. Remettre en question les caractéristiques et les traits caractéristiques que l’on attribue aux hommes et aux femmes.
Souligner et communiquer sur les stéréotypes que les enfants rencontrent, que ce soit dans les médias, dans la rue ou à l’école.
La différence n’est pas un handicap et encourager une culture de l’acceptation. Parler du consentement, de l’autonomie corporelle et de la responsabilité entre les garçons et les filles, et écouter également leurs ressentis. En donnant aux jeunes des informations et en les éduquant sur les droits des femmes, nous pourrons construire une société plus juste.
Appeler les services adaptés en cas de violence
Les services aux victimes sont essentiels. Cela signifie des centres, des lignes d’assistance téléphonique comme le 3919 -Violences Femmes Info-, des conseils et tout le soutien aux victimes de violences sexuelles. Elle appelle à une action mondiale et unie pour mettre fin à toutes les formes de violence contre les femmes
Ce qui importe surtout c’est de mettre en œuvre des mesures de prévention en faisant appelle à des structures étatiques ou par la représentation d’associations activités.
Comprendre ce qu’est le consentement féminin
Le consentement libre est obligatoire dans une relation saine entre les hommes et les femmes. Plutôt que d’écouter un « non », il est important de s’assurer d’un « oui ».. Pour ne plus entendre un « elle m’a fait comprendre que… » ou « elle n’a pas clairement dit non » n’ont plus de place aujourd’hui dans notre société.
C’est une manière de rejeter la faute sur les victimes et disculper les auteurs des crimes qu’ils ont commis. Si ceux qui utilisent ces arguments contre les victimes peuvent avoir une compréhension floue du consentement, la définition est claire comme de l’eau de roche. Lorsqu’il s’agit de consentement, le « oui » doit venir explicitement des deux côtés.
Être sensibilisé aux premiers signaux
Il existe de nombreuses formes d’abus et toutes peuvent avoir de graves conséquences physiques et émotionnelles. Il existe de nombreux signaux d’alerte comme la désociabilisassion de la personne concernée ou des marques de coup inhabituels.
Il ne faut jamais avoir peur de demander de l’aide, et ne pas avoir peur non plus de déclencher une alerte lorsque l’on est témoin de violence.
Libérer la parole
La violence contre les femmes constitue est une violation des droits de l’homme qu’il faut aujourd’hui combattre. Elle est omniprésente, mais elle n’est pas inévitable, à moins que nous ne restions silencieux.
Les réseaux sociaux sont une place importante dans la libération de la parole, des # comme MeToo ou BalanceTonPorc ont vu le jour, avec plus ou moins d’abus certes, mais qui auront permis à certaines de laisser sortir une souffrance, une douleur bien trop pesante pour elles.
S’opposer à la culture du viol
La culture du viol a été pendant longtemps sources de nombreuses violences faites aux femmes. Il est important en tant qu’individu de prendre le temps de réfléchir à ce que représente un acte consenti ou non. C’est redéfinir ce qu’est la masculinité et la féminité, et ne plus se laisser guider par des envies animales dénuées de toute réflexion.
Se tenir tous concernés
Que ce soit sur notre lieu de travail, à l’école ou dans la rue, faire attention à son comportement, ses regards est du devoir de chacun. De même, intervenir ou prévenir en cas d’agression doit devenir un réflexe pour chacun.
Le silence a pendant longtemps permis de laisser s’installer des choses à l’égard des femmes qui sont inacceptables. Si nous ne devons pas témoins nous pourrions bien tous être complices.
Le combat n’est pas seulement réservé à un petit groupe de féministes ou d’association pour le droit des femmes, c’est le combat de toutes les générations pour interdire et sanctionner les comportements à risque.
Les services d’écoute aux victimes sont essentiels, celui de l’entourage également. Certains cas de violence peuvent se dérouler sous nos yeux, dans notre famille ou dans notre cercle d’amis. Être attentif et ouvrir le dialogue semble important pour faire évoluer les choses dans le bon sens.
